Une Évasion Rurale Authentique, la commune de Villiers-le-Sec
Il refuse de quitter son logement de fonction à Paris alors qu’il habite dans le Nord
Il refuse de quitter son logement de fonction à Paris alors qu’il habite dans le Nord

Il refuse de quitter son logement de fonction à Paris alors qu’il habite dans le Nord

Il n’en démord pas. Cet ancien professeur de lycée ne veut pas quitter son logement de fonction, situé boulevard des Invalides, dans le prestigieux 7e arrondissement de Paris. Et pourtant, il ne vit plus à Paris mais à Grande-Synthe, dans le Nord (59). Le professeur avait bénéficié d’un bail précaire d’habitation, soit un contrat de location de courte durée, pour occuper le logement de fonction entre janvier 2016 et juillet 2019. L’ancien professeur du lycée Victor-Duruy aurait dû quitter l’appartement en août 2019, n’ayant pas signé de convention d’occupation pour l’année scolaire 2019-2020, mais il s’est maintenu illégalement dans les lieux.

La région Île-de-France se plaint de cette occupation illégale et souhaite récupérer le logement et les clés de l’appartement. L’ancien professeur empêche l’agent d’accueil de s’installer dans son logement, à sa place. La région a porté l’affaire en justice afin de pouvoir expulser sans délai l’enseignant et a gagné en première instance. Le magistrat avait enjoint à l’enseignant de «libérer sans délai le logement qu’il occupe sans droit ni titre (…) et d’en restituer tous les moyens d’accès», rapporte Actu.fr. Le professeur a alors saisi la cour administrative d’appel pour contester cette décision. La cour administrative d’appel renvoie l’affaire devant le Conseil d’État.

Une famille «harcelée»

Le professeur avait également mené en parallèle une procédure en référé, une action d’urgence visant à faire cesser un trouble illicite, devant le tribunal administratif de Paris. Il demandait d’ordonner la suspension du commandement de quitter le logement qu’il occupe, reçu le 5 août dernier. Il réclamait aussi la transformation du bail précaire en bail permanent et souhaitait assurer «la protection de sa famille». Il exigeait, enfin, «l’arrêt immédiat du harcèlement» dont sa famille ferait l’objet de la part du proviseur et de l’intendant du lycée. Pour le tribunal administratif de Paris, rien dans le dossier du professeur ne vient justifier l’urgence de la situation. Le tribunal a donc rejeté cette requête le 19 août.

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