Une Évasion Rurale Authentique, la commune de Villiers-le-Sec
Qui a créé le nouveau mouvement de gauche « Villers en commun » à Villers-Cotterêts et quel est son but
Qui a créé le nouveau mouvement de gauche « Villers en commun » à Villers-Cotterêts et quel est son but

Qui a créé le nouveau mouvement de gauche « Villers en commun » à Villers-Cotterêts et quel est son but

Nouveau à Villers : un mouvement de gauche vient de se créer. « Villers en commun », c’est son nom. Politiquement, il s’ancre « dans une ligne sociale, écologiste, antiraciste, et féministe », selon le communiqué de presse qui le décrit. Des valeurs plutôt ancrées à gauche et portées aujourd’hui par une petite dizaine de personnes qui se sont mobilisées pendant la campagne du Nouveau Front populaire (NFP), dans le cadre des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet derniers.

Pour autant, ces femmes et ces hommes seraient « indépendants de toute structure partisane », signale encore le communiqué. « Aucune de ces personnes n’est cartée », assure encore Damien Barbosa, qui signe le communiqué de presse qui circule depuis quelques semaines à Villers-Cotterêts. Son nom n’est pas inconnu ici. En effet, il a été le directeur de campagne, en 2020, de la liste « Les Citoyens cotteréziens », emmenée par la conseillère municipale d’opposition à Villers et conseillère départementale de la 5e circonscription dans l’Aisne, Jeanne Roussel (Renaissance). La liste réunissait alors diverses sensibilités, résument-ils tous les deux.

Trois autres personnes se dévoilent

Mais ce dernier n’est pas tout à fait seul : Benoît Sagnier, coopérateur à l’épicerie associative Cocoricoop à Villers-Cotterêts depuis cinq ans, l’accompagne, ainsi que Nadia Ouramoune, qui travaille comme auxiliaire socio-éducative au centre d’hébergement de Villers-Cotterêts, et Yannick Champain, architecte, secrétaire du Stop Rockwool et secrétaire pour la Ligue des droits de l’homme dans l’Aisne. Voilà pour les personnes qui se sont d’ores et déjà dévoilées. Mais selon Damien Barbosa, quatre autres personnes complètent l’équipe. Ensemble, ils entendent aujourd’hui « incarner une alternative paisible, créative et solidaire à la politique austéritaire, anti-sociale et discriminante proposée par le Rassemblement national depuis 2014 ». Objectif : bouter le Rassemblement national, incarné par le maire Franck Briffaut et sa majorité, hors de la cité d’Alexandre Dumas.

Cahiers de doléances et observatoire républicain, autant d’actions que promet de mettre en place ce mouvement de gauche, pour lequel l’élection municipale n’est pas une fin en soi

Mais quand on leur pose la question de l’échéance municipale à venir, l’élection municipale de 2026, ces derniers répondent : « Il n’y a pas de nécessité ni de volonté de conquérir le pouvoir en réalité. En d’autres termes, on n’a pas envie de se dire tout de suite : on y va ou on n’y va pas. L’élection municipale n’est pas une fin en soi. Ça se fera en temps voulu si certaines des personnes le décident. On est conscient que l’on est sur du moyen terme. Ça prendra peut-être 10 à 15 ans mais l’idée d’opérer un changement de société, de transformer la colère en action. »

Quelle est donc la finalité de ce mouvement ? Des réunions festives afin de mettre en relation les habitants ainsi que des actions de solidarité, telles que l’aide aux devoirs ou au CV ou l’appui à la création de collectifs ou comité de défense, et des débats autour de problèmes locaux identifiés tels que les transports et la mobilité, la présence des services publics ou encore le pouvoir d’achat, l’alimentation ou la démocratie, verront le jour. Un observatoire républicain recensant notamment les agressions racistes, fait aussi partie des actions de ce mouvement. Enfin, des cahiers de doléances seront remplis lors de porte-à-porte. « Nous commencerons ce week-end à faire du porte-à-porte », indiquaient-ils en fin de semaine dernière.

« Une alliance impossible »

Ce mouvement change-t-il la donne des prochaines élections municipales ? Jeanne Roussel souhaite, elle se représente en tant que tête de liste : « Cela semble assez logique et évident de nous représenter. De mon côté, la porte est ouverte à toutes les bonnes volontés. L’enjeu, c’est d’être uni si on veut détrôner la majorité actuelle. L’élection municipale aura lieu en 2026. On a le temps d’en discuter ». Une alliance impossible selon Damien Barbosa aujourd’hui : « Jeanne Roussel a d’ores et déjà choisi ses alliés. En s’alliant avec Fabrice Dufour, elle a trahi la philosophie initiale de l’alliance sociale et antiraciste qu’étaient les Citoyens cotteréziens. Cependant, elle a clarifié sa position idéologique qui rend inconcevable la moindre alliance avec un mouvement de gauche digne de ce nom. » Le maire Franck Briffaut (Rassemblement national) s’exprimera, lui, « en temps voulu » sur un nouveau mandat ou pas.

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