Il n’est pas certain que le nom de route départementale 34 parle à beaucoup de monde, et pourtant, c’est un itinéraire que de très nombreux automobilistes utilisent en ce moment, et ce, jusqu’à saturation !
Une route totalement saturée
Et pour cause, il s’agit de la route qui part de la rue Gambetta à Villers-Semeuse (la rue de l’église) à la rue du Pont à Lumes, en passant sur la passerelle longeant le viaduc de Lumes, sur l’A34, au-dessus de la Meuse.
Utilisé le plus souvent localement, l’itinéraire connaît un tout autre usage depuis le début du chantier de l’autoroute à Villers-Semeuse, le 4 septembre 2024, qui condamne le temps des travaux trois bretelles d’accès sur quatre.
Les feux fonctionnent bien, mais on y voit des véhicules qui n’ont rien à faire là, comme des camions de 40 tonnes !
Cet usage va jusqu’à l’excès et à la saturation, dans la mesure où la passerelle ne dispose que d’une voie ! En début de semaine, certains automobilistes qui s’étaient retrouvés face à face ont même failli en venir aux mains. Et que dire des poids lourds, parfois très lourds, qui empruntent sans complexe cette voirie normalement interdite aux véhicules de plus de 3,5 tonnes ?
Des feux tricolores pour réguler
Jérémy Dupuis, le maire de Villers-Semeuse, comme son homologue de Lumes, Olivier Petitfrère, ne décolèrent pas face à cette situation, au point qu’ils ont demandé l’installation de feux tricolores qui alternent la circulation depuis jeudi. Les véhicules stationnent une demi-douzaine de minutes au pied de la montée vers la passerelle, de part et d’autre, mécontentant cette fois des automobilistes furieux de perdre quelques minutes pour passer de l’autre côté du fleuve. « Les feux fonctionnent bien, explique Jérémy Dupuis, mais on y voit des véhicules qui n’ont rien à faire là, comme des camions de 40 tonnes ! »
Si l’édile met en cause l’organisation des travaux qui ne tient pas compte des nécessités de la vie locale, en particulier dans une commune qui compte une des principales zones commerciales et industrielles du département, il condamne avant tout des comportements dangereux : de la part de certains poids lourds bien sûr, mais aussi de voitures qui roulent parfois beaucoup trop vite sur une liaison juste conçue comme un itinéraire de secours.
Réserver l’itinéraire aux mobilités douces
Le maire de Villers-Semeuse compte sur l’écopôle en cours de création autour des ballastières des Ayvelles, récemment rachetées par la fédération des chasseurs des Ardennes. « Ce très beau projet nous incite à réserver cette route aux mobilités douces et à l’interdire à la circulation automobile. J’en parle depuis 2014 et il est temps de lancer ce projet. Il y va de la protection de l’environnement, car les terrains de part et d’autre de la route sont pollués, notamment par des dépôts sauvages. C’est aussi indispensable pour nos habitants, tant à Villers-Semeuse qu’à Lumes, qui voient une circulation démesurée passer dans des rues normalement tranquilles et résidentielles. »
Pour vous tenir au courant, ce post à propos du thème « Villers le Sec Haute-Saône », vous est produit par villerslesec.fr. L’article de départ est généré aussi précisément qui soit. Si par hasard vous envisagez d’apporter quelques remarques autour du sujet « Villers le Sec Haute-Saône » vous êtes libre de discuter avec notre équipe. La raison d’être de villerslesec.fr étant de trier sur internet des actualités autour de Villers le Sec Haute-Saône puis les relayer en tâchant de répondre du mieux possible aux questions que tout le monde se pose. En consultant à plusieurs reprises nos pages de blog vous serez au courant des futures annonces.